Marie, ma douce maman,
Qui pourrait sinon toi
le celebrer ce cantique de l'humilite.
Joyau celeste, don splendide,
que le Tres Haut,
dans sa bonte t'a gratifie.
Chaton qui renferme
toutes les vertus.
Grace merveilleuse entre toutes,
Salut de l'ame pecheresse,
Chemin de Dieu,
Main tendue au pecheur,
Lumiere qui penetre sa nuit
et fait lever le jour.
Rayon divin
qui creuse le puits du repentir,
afin que la misericorde de Dieu
puisse s'ecouler.
Marie, tant d'annees tu l'as vecue,
cette belle vertu.
Aux Noces de Cana,
tu as ose dire:
"Faites ce qu'il vous dira",
Plus tard encore, il dira:
"Qui est ma mere?
Qui est mon frere?."
Marie, dans l'humilite,
tu t'es tue,
pour l'amour de ton Jesus,
en qui tu as cru.
Toi, l'Aurore du salut,
toujours confiante,
toujours aimante.
Ta sainte humilite
a attire a toi,
d'autres Maries, d'autres Madeleines,
avides d'amour et de verite.
Tu les as toutes accueillies,
toutes enseignees,
fideles jusqu'au bout,
Elles sont restees avec toi,
pour consoler le Fils de L'Homme
sur la croix.
Marie, mere cherie.
qu'y suisje moi, alors
la moins que rien,
pour oser poser des mots?
Je n'ai jamais fini d'y penser,
a ce raccourci de la saintete,
que les saints ont pratique,
Flamme que je dois garder vivante,
Baume sur les blessures de mon ame.
Si je la perds,
cette larme toute puissante
sur le coeur de Dieu,
qu'adviendrais je?
Mon coeur serait ferme
Mon etre prisonnier,
Je perdrai, alors, l'amour de mon Jesus,
son Esprit Saint.
Il ne pourraits'approcher de moi,
Je serai alors ce champ devaste,
ou rien ne saurait pousser,
Car de ses precieux dons,
saurais je en user a bon escient?.
Douce humilite,
humble violette,
tant aimee de toi, Marie,
Fleur parfumee,
dernier baiser de Dieu,
a l'homme perdu,
paralyse et sourd muet,
Pietinee par l'orgueilleux,
elle grandit cachee
au ras du sol.
Pour la trouver,
Il faut prendre son temps,
se courber, la chercher,
Avec precaution
la cueillir, sans l'abimer,
En cueillir encore, et encore,
afin que le bouquet soit parfait,
la proteger du vent et de la pluie
la mettre a l'abri,
pour qu'elle puisse durer.
Mais , c'est en est trop,
pour l'homme du moment,
attire par tout ce qui brille.
Elle est trop petie,
trop humble la petite violette,
Sa beaute est trop cachee,
on ne la cultive plus.
Pourtant ,pour celui qui la decouvre,
elle enchante le regard,
apaise l'ame,
lui ouvre le coeur.
L'innocence en fait sa joie,
quand elle la tient
dans ses petites mains,
Elle rit aux eclats.
Elle en est toute heureuse.
Peut etre devrons nous,
retrouver nos coeurs d'enfants,
changer notre regard,
savoir nous arreter,
nous emerveiller,
de cette belle qualite.
Reflet de l'aurore,
La sainte humilite,
La petite violette,
annonce le divin soleil,
l'esperance et la vie creatrice.
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Marie est vraiment cette fleur cachée, parfumée, par sa grande humilite
RépondreSupprimerle parfum de l'humilite, nous n'y pensons pas assez, et pourtant elle est source de tantde tresors, elle touche le coeur de notre Dieu et faitviolence a sa misericorde.
RépondreSupprimerMarie notre mere est ce doux parfum nos coeurs. qui enchante